David Guiraud est heureux de présenter,

 

 

 

Jefferson HAYMAN

 

Now my heart is full

 

 

 

Exposition du 9 février au 6 avril 2024

 

Vernissage jeudi 8 février à 18h

 

 

 

David Guiraud est heureux d’annoncer le retour du photographe américain Jefferson Hayman à Paris, pour une 4eme exposition personnelle dans les murs de la galerie, du 9 février au 6 avril 2024 avec un vernissage le jeudi 8 février à 18h.

 

La galerie David Guiraud a exposé Jefferson Hayman pour la première fois en France en 2016 et a monté par la suite trois solo-show dans le Marais, tout en présentant son travail régulièrement sur la foire Art Elysées à Paris. Le lien entre la galerie et l’artiste contemporain est ancien et s’inscrit dans un engagement sur le long terme.

 

Jefferson Hayman est un artiste original dans le paysage de la photographie contemporaine. Son travail se caractérise par des prises de vue simples et délicates de personnages, d’objets ou de paysages qu’il développe en utilisant des techniques anciennes (argentique, platine, cyanotype, pigment), trahissant son admiration et sa connaissance du mouvement Pictorialiste du début du 20e siècle.

 

C’est à tout le début de la photographie américaine du 20e siècle que Jefferson Hayman rend hommage et il s’en inspire aussi dans le traitement de la lumière et dans la composition de ses images. Ses vues de New York sont troublantes car elles nous transportent en 1920 dans la galerie 291 de Alfred Stieglitz et d’Edward Steichen, entourés des chefs-d’œuvre de la photographie moderne. Le regard de Jefferson Hayman sur les nuages est un autre lien avec A. Stieglitz et sa série « Equivalents ». 

 

Malgré tout Jefferson Hayman est bien un artiste contemporain, né en 1969 aux Etats-Unis. Si sa contemporanéité n’apparait ni dans le traitement de sa prise de vue, ni dans son tirage en laboratoire, c’est qu’elle se situe dans le sujet et dans les thématiques ou les réflexions qu’il évoque. Proposer le masque de Dark Vador ou un Skate Board dans un traitement classique donne le sentiment d’un anachronisme. Et c’est surement ce qui amène la notion de nostalgie et de temps suspendu (mais choisi) dans le travail de Jefferson Hayman. La sensibilité d’une époque, de son époque, se compose avec les tirages de cet artiste.

 

Mais la proposition artistique de Hayman ne s’arrête pas là. Grace à sa formation d’encadreur et sa passion pour la collecte de cadres anciens, toutes ses photographies sont encadrées sur mesure, leur conférant une personnalité originale et unique. Avec le travail de Jefferson Hayman on se rend compte de la force d’évocation d’une image en fonction de sa taille et de son encadrement. Peux de photographes font cette proposition, qu’il ne faudrait pas considérer comme décorative mais plutôt comme formelle et graphique dans la logique du plasticien, l’œuvre étant en interaction avec la personnalité et la sensibilité du spectateur et du collectionneur.

 

Car les possibilités formelles des œuvres de Jefferson Hayman ont encore une dimension supplémentaire. Il faut voir le travail de l’artiste pour réaliser le coté précieux et gourmand des pièces, mais surtout pour réaliser que chacune des œuvres est un mot, à partir desquels il est possible de composer sa propre phrase. La taille des photographies encadrées, souvent proche de la miniature, favorise l’accumulation et la juxtaposition. Les œuvres réunies sur un mur créent alors une nouvelle œuvre graphique à la mesure de l’installation.

 

Les dimensions plasticiennes de Jefferson Hayman sont multiples et l’histoire qu’il nous raconte est celle que l’on a envie d’écrire, alors il est temps de découvrir cet artiste rare et délicat, exposé une nouvelle fois à Paris et collectionné depuis de nombreuses années de l’autre côté de l’atlantique.

 

 

 

Toujours en cours

 

 

Le projet : huit expositions inédites

 

 

Le Corps Masculin en Photographie :

 

Une Exploration à travers l'Histoire

 

 

La galerie David Guiraud est heureuse d'annoncer le lancement d'une série d'expositions inédites consacrées à l'histoire du corps masculin dans la photographie. Huit expositions sont déjà programmées, au rythme d’une exposition sur deux dans le planning de la galerie, pour explorer chronologiquement cette histoire, allant des origines de la photographie jusqu’à la fin du 20ème siècle.

Ce projet couvrira un large champ de la création occidentale en traitant, soit une thématique, soit une période historique ou bien encore en présentant l'œuvre d'un artiste en particulier. Chaque exposition sera accompagnée d'un catalogue édité par la galerie.

 

Le thème du nu masculin a été largement exploré à travers de nombreuses publications et quelques grandes expositions. Mais il existe encore une certaine confusion dans la chronologie et dans les différentes thématiques qui ont jalonnées son histoire. C'est sur ce constat que David Guiraud mène depuis de nombreuses années un travail d'inventaire et de classification des différents types de nu masculin produits entre le 19ème et le 20ème siècle.

 

De 1870 et jusqu’aux années 1920, identifier les images et les organiser par thèmes va permettre de comprendre l’origine de leur création, de dégager une logique historique et de dresser une chronologie en suivant leur évolution dans le temps

 

Au 20e siècle, ce sont des artistes photographes qui produisent des images masculines, de façon ponctuelle ou pour certains, en y consacrant leur œuvre entière. Un large panorama leur sera dédié car ils ont fait l’histoire du nu. Une école est également à l’origine d’une incroyable étude sur le corps masculin et ce projet sera l’occasion de découvrir ou de mieux connaitre l’immense mouvement américain de la Physique Photography.

 

C’est probablement la première fois qu’une galerie de photographie propose une série d’exposition aussi importante sur le thème du corps masculin. Chaque exposition est le fruit d’un long travail de recherches et d’acquisition d’œuvres originales, réunies et mises en scène par la galerie, afin d'immerger les visiteurs dans un voyage pédagogique et captivant à travers l'art du nu masculin.

 

 

 

Les expositions :

 

 

Exposition 1 : Du modèle académique au modèle pornographique (1870/1920)

 

Exposition 2 : Du modèle sportif au modèle culturiste (1870/1920)

 

Ensemble, les deux premières expositions explorent les cinq grands thèmes identifiés par la galerie et qui ont marqué les débuts de la photographie, allant de 1870 à 1920. Ces thèmes mobilisent les photographes et rendent possible la production d’images masculines autour du nu académique destiné aux artistes, des représentations érotiques, de l’apparition de la pornographie, de la pratique sportive et des recherches scientifiques (seul ce dernier ne sera pas traité par la galerie).

La première exposition présente le basculement du modèle pour peintre vers le modèle érotique et l’apparition de la pornographie, professionnelle et amateur.

La seconde exposition présente le modèle sportif et son évolution vers les phénomènes universels que sont l’athlétisme et le culturisme.

 

 

Exposition 3 : Les pionniers de l’American Physique Photography

 

Les photographies sur la culture physique américaine sont issues directement du courant de représentation sportif et athlétique traité dans l’exposition n°2. Ce mouvement, d’abord lié au sport et au développement physique, va donner naissance au bodybuilding et devenir aux Etats-Unis, une véritable ode à la beauté masculine, tout en faisant émerger quelques artistes aux qualités techniques et esthétiques remarquables, tels que Pat Milo ou Al Urban.

 

 

Exposition 4 : Bruce of Los Angeles

 

Bruce Bellas, plus connu sous le nom de "Bruce of Los Angeles", est probablement le photographe le plus prolifique de la Physique Photography. Il sera remis à l’honneur dans cette exposition, l’une des rares à lui être consacrée en France, avec plus de 60 tirages d’époque, incluant une importante série sur Joe Dallesandro, icone gay et acteur récurent des films d’Andy Warhol.

 

 

Exposition 5 : Danny Fitzgerald (Les Demi-Dieux)

 

Danny Fitzgerald, dont le studio portait le nom, en français, de "Les Demi-Dieux", est un photographe américain affilié à la Physique Photography. La modernité de ses prises de vue et la qualité de son casting offrent des images sensuelles et intemporelles des garçons du quartier de Brooklyn dans les années 1960 à New York.

 

 

Exposition 6 : Raymond Voinquel, un génie français

 

Cette exposition remettra en avant le travail de Raymond Voinquel (1912-1994), un artiste majeur de la photographie de plateau en France, dont l’œuvre immense et novatrice sur le corps masculin, a souvent été éclipsé par l’importance de son travail dans le cinéma. Cachés au moment de leur réalisation et très peu exposés sur la fin de sa vie, les tirages de Raymond Voinquel sur le thème du nu masculin sont rares et cette exposition sera certainement la première en France consacrée à cette partie incontournable de son œuvre.

 

 

Exposition 7 : Les maitres de la photo masculine (1900/1945)

 

Exposition 8 : Les maitres de la photo masculine (1945/1990)

 

Les deux dernières expositions du projet ne sont plus thématiques ou monographiques, mais sont des expositions de groupes, dressant un panorama des premiers photographes motivés par une véritable volonté d’art dans le traitement du corps. Ces artistes ont fait l’histoire du nu masculin au 20e siècle.

La septième exposition présente les pionniers du nu masculin, du mouvement Pictorialistes (Gloeden, Smith, Day), aux modernistes européens (Albin-Guillot, Moral, Steiner, List, …) et américains (Hoyningen-Huene, Platt-Lynes et PaJaMa dont fait partie le peintre Paul Cadmus).

La huitième exposition couvre la période de 1945 à 1990 et montre l’explosion des possibilités dans l’après-guerre et la diversité des représentations mettant en évidence les influences qui ont ouvert la voie à l’époque contemporaine (Tobias, Horst, Voinquel, Tress, Dureau, Ritts, Mappplelthorpe, …).

 

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